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Au delà du papier, de l'encre: des rires, de l'eau de rose, des cicatrices...
25 novembre 2009

"Je l'aimais" Anna gavalda.

Son mari l'a quitté.

Dès cet instant, elle perdait l'amant d'une nuit, l'amour d'une vie, le père de ses filles, le fils de ses beaux parents. Restaient ils dès lors, encore un peu ses parents, un peu d'elle, restait elle un peu leur fille? Ou demeurait elle l'ex du fils, la mère des petites filles?  Etait ce une rupture entre un homme, une femme: une femme amoureuse, un homme qui ne l'est plus, ou alors était ce une rupture familliale: elle, lui, leurs filles, ses parents à lui, sa soeur à lui? Mais était ce vraiment le plus important pour elle?

Le roman nous offre à découvrir une femme blessée,privée de l'amour d'un homme qui l'a abandonnée. Mais le lecteur discerne surtout, un nouveau couple, une même femme et son ex beau père. Un duo ni amants, ni amoureux, ni parents, peut être simplement amis?

L'homme se confie, mais est ce le bon moment? Lequel des deux est censer consoler l'autre? La confidence sert elle à se soutenir ? Ou sert elle à épencher sa propre douleur? Ils s'écoutent mutuellement, dans une ambiance presque accueillante. Un feu de cheminée agréable, installés confortablement un verre à la main, ils s'ennivrent de leur histoire d'amour déchue. La pièce respire la morosité, la nostalgie mais peut-être un peu, aussi, la confiance, entre l'un et l'autre.

Anna Gavalda nous invite à écouter en douce les confidences d'une femme, d'un homme,cafardeux, mélancoliques, mais qu'on ne se lasse jamais de suivre...

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Commentaires
Au delà du papier, de l'encre: des rires, de l'eau de rose, des cicatrices...
  • Si je replace ces bouquins dans mes étagères, sans ne jamais en laisser une trace, sans je jamais transmettre mes émotions, sans ne jamais faire partage de mes larmes, frissons ou dégout, je suis une égoïste et insociale!
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